Lundi 29 décembre
C'est jour de départ aujourd'hui.
Nous quittons l'océan Pacifique pour retourner sur Cuenca, notre ville préférée en Equateur.
Nous nous levons comme
d'habitude, ni plus tôt, ni plus tard. On déjeune tranquillement. Les valises
sont quasi toutes bouclées déjà.
Le temps de prendre une dernière photo des dragons
que sont en train de construire les voisins derrière pour le jour de l'an et nous voici prêts à
partir. Je règle notre séjour. Il nous a coûté 400 dollars pour les 10 jours,
petit-déjeuner inclus.
Le site internet par l'intermédiaire duquel nous avons
fait notre réservation ayant déjà prélevé 60 dollars, il me reste donc à régler
340 à Veronica.
On aura passé 10 jours très agréables, surtout grâce à
leur amabilité et leur bonne conversation. On a pu apprendre encore quelques
petites choses intéressantes sur le fonctionnement de certaines institutions du
pays.
Nous chargeons nos bagages dans
l'auto du chauffeur de Javier, un grand pick up. Il vont nous conduire au
Terminal. C'est sympa.
Arrivés au Terminal de Bus, on a
juste le temps de poser les bagages, je vois une file d'attente assez
importante. Je me dis qu'il s'agit de la ligne qui doit partir sur Guayaquil.
Nous devons en effet prendre un premier Bus pour Guayaquil et de là prendre un
autre Bus pour Cuenca. Je vais
je pense prendre les 4 derniers billets. Tarif : 3,30 dollars par adulte et
1,65 dollar pour chaque enfant. Pour nous 4 : 9,90 dollars. Le Bus est plein et
prêt à partir très bientôt. Juste le temps de charger nos nombreux bagages,
prendre place et c'est parti. Les Bus pour Guayaquil sont de toutes les façons
très fréquents à Santa Helena.
On reprend cette route par laquelle nous étions venus il y a 10 jours. Que c'est
sec comme pays tout de même, c'est fou. Il faut attendre au moins 50 kms pour
voir des plantations un peu plus conséquente, les fameux bananiers, et encore
plus pour voir de l'herbe.
Il nous faut 2 heures pour
rejoindre Guayaquil. Les abords de cette ville sont loin d'être aussi plaisants
que ceux de Cuenca. Les bords de route sont envahis de poubelles, sacs en tous
genres, les maisons sont des plus sommaires. Bref, on traverse des quartiers
pauvres.
Le terminal terrestre de
Guayaquil, puisqu'il semble qu'il n'y en a qu'un seul, étrange pour la seconde
ville la plus peuplée d'Equateur, 2,5 millions d'habitants tout de même, est
juste à côté de l'Aéroport. Pratique et surtout bon à savoir pour le jour où
l'on doit prendre un avion après un voyage en Bus ou inversement. C'est tout
proche, pour ainsi dire en bout de piste.
Le temps de débarquer nos
affaires, nous entrons dans le terminal. Il n'y en a peut-être qu'un, mais il
est énorme. Je m'empresse de demander mon chemin au premier point info que je
trouve. On m'indique de me rendre au guichet 51 pour les Bus pour Cuenca.
On
n'aura encore pas le temps de trainer. Il est midi et 2 minutes et nous avons
juste le temps de rejoindre, 2 étages au-dessus, mais oui, la porte de départ
du Bus en départ pour Cuenca. Ce dernier part à 12 h 15. Prix du ticket : 8
dollars par adulte et 4 dollars par enfant. Si l'on rajoute une taxe de passage
de portique (hein?) à 0,20 dollar, on a payé 25 dollars pour nous 4. Toujours
aussi économiques ces Bus équatoriens!
Encore une fois, juste le temps
de charger tous les bagages dans ce nouveau
Bus et c'est reparti.
Grosse circulation dans cette
très grande ville. On traverse le fleuve qui la coupe.
Ma parole, il doit faire
presque 2 kilomètres de large, ce fleuve, c'est gigantesque.
Les ponts
s'interrompent juste pour traverser une sorte de grande île au milieu de
celui-ci.
Sur l'autoroute, de nombreux
vendeurs de fruits, cocos, mangues, bananes. Du riz aussi, on va croiser des
rizières.
Tiens, on retrouve des tuk-tuk ici, comme en Thaïlande et Laos.
On traverse d'importantes dzones de production de bananes, canne à sucre.. jusqu'aux rizières.
Après plus d'une heure, soudain on
se met à grimper et à grimper dur. Il faut que du niveau de la mer d'où nous
sommes partis, nous rejoignions Cuenca qui se trouve à 2.500 m d'altitude.
On retrouve un zone bien plus
humide. On touche les nuages que l'on traverse bientôt.
Nous parvenons à l'entrée du
Parc National de Cajas, et là je pense bien que nous allons dépasser les 3.000 m.
Splendide cette traversée. Paysage de montagnes, de lacs de montagnes, des petites cascade, des ruisseaux ...
On croise des lamas qui déambulent. Vraiment superbe.
On croise des lamas qui déambulent. Vraiment superbe.
Par contre on sent nettement que
la température, que nous avons connue chaude et humide depuis 10 jours, encore
plus à Guayaquil, où la seule station debout fait transpirer, cette température
s'est bien rafraîchie. Nous devons en effet mettre une couche dans le Bus, en
l'occurrence nos gilets.
On redescend ensuite sur une
superbe vallée que longe une petite rivière. Je ne peux m'empêcher de penser que eux
au moins doivent disposer d'une eau claire et potable car juste à la sortie du
Parc où aucune autre population ne peut polluer l'eau. L'eau me semble tout à
coup mal répartie dans ce pays. On vient de la Province de Santa Helena où
l'accès à l'eau semble une lutte permanente et l'on arrive dans ce pays où
l'eau au contraire semble une ressource magnifique et inépuisable.
L'approche sur Cuenca de ce côté-ci est toute aussi sinon encore plus sympathique que par le côté nord, Azogues, et plus encore.
Les quartiers ne semblent pas tous aisés, encore que l'on voit de nombreux
projets immobiliers en devenir ou déjà initiés, mais cela nous semble bien
sympathique tout de même.
Nous arrivons au Terminal
Terrestre de Cuenca vers 16 h 30. Il nous aura fallu donc 4 h 15 de trajet
entre Guayaquil et ici. Et que de changement dans le paysage! La ville ici
semble réellement beaucoup plus propre et accueillante. Pas vraiment à l'image
de ses taxis mais bon.
En effet, Nous débarrassons tous nos
bagages de ce Bus et nous rendons à la station de Taxis que nous connaissons
déjà. Bon là, c'est vrai que l'on nous voit arriver de loin avec nos 6 bagages, le gros sac à dos et la guitare. On se fait refouler de 2 taxis quand on nous en montre
un, modèle Hyundai Matriz, le même qui nous avait pris en charge à Quito à
notre arrivée. Cette voiture est vraiment du genre plus grande dedans que
dehors, étrange. Le monsieur nous fixe le prix, 4 dollars. Je sais que le prix
de la course jusque l'hôtel avec un taxi normal est de 1 dollar. On nous aurait
de toutes les façons charger un supplément pour notre tonne de bagages et je
nous voyais déjà prendre deux taxis car ils refuseraient de nous prendre tous.
Au total, je trouve le deal correct. On bascule une partie du siège arrière,
j'aide à charger, on installe Martina sur la partie du siège qui reste avec
Maxime sur les genoux, et je m'assieds à l'avant avec Etienne sur les genoux.
Bref, épique.
Nous devrons une nouvelle fois
éjecter en vitesse tous les bagages car le taxi va rester dans la rue. Mais
aujourd'hui, chose étrange, personne ne va nous klaxonner. Une fois n'est pas
coutume.
Nous allons trouver Marcos, le propriétaire, à la
réception. Sympa de retrouver des têtes connues et sympathiques. Il nous donne
la clé. Il nous aidera avec un de ses assistants a monter les bagages. C'est
vrai que c'est vraiment lourd, deux étages sans ascenseur avec tous ces kilos.
Je ne le ferais pas pour une nuit. Mais nous sommes ici pour une semaine, ouf!
Heureusement nous retrouvons notre chambre 203, bien grande. On peut y loger
facilement et à plat tous nos bagages, surtout qu'ils ont enlevé l'armoire qu'il
y avait. Cela fait moins de rangement, mais pour nous, c'est un gain de place
énorme.
Je ne prends pas le temps de
souffler que je ressors déjà. Je voudrais en effet retrouver un marché pas trop
loin afin d'acheter déjà quelques fruits pour notre petit-déjeuner. Je remonte notre rue jusque le marché du 9 octobre, marché toujours très vivant et tout proche. J'achèterai
ainsi une vingtaine de belles bananes pour 1 dollars, 4 mangues pour un dollar
également, des pommes et un gros melon. Dans une boutique voisine où l'on vend
beaucoup de chose au poids, je récupère des amandes, des noix et quelques
cacahuètes.
Je devrais ainsi pouvoir nous préparer quelque chose de correct pour es matins. Je ferai encore quelques boutiques afin de trouver une bouteille de 5 litres d'eau et achèterai pour un dollar de carottes (cela en fait déjà pas mal ici) dans la rue, au cas où nos dîner manqueraient de légumes. Me voilà prêt à rentrer. Je me sens vraiment super biend ans cette ville, toute cette vie, ces magasins, il y a des magasins de disques, de musique, enfin!
Je devrais ainsi pouvoir nous préparer quelque chose de correct pour es matins. Je ferai encore quelques boutiques afin de trouver une bouteille de 5 litres d'eau et achèterai pour un dollar de carottes (cela en fait déjà pas mal ici) dans la rue, au cas où nos dîner manqueraient de légumes. Me voilà prêt à rentrer. Je me sens vraiment super biend ans cette ville, toute cette vie, ces magasins, il y a des magasins de disques, de musique, enfin!
Je rentre à l'hôtel. Tout le
monde prend sa douche avant de ressortir dîner. Il faut remettre le gilet, le
temps s'est rafraîchi. Mais cela reste agréable.
Nous saluons la dame qui tient la
boutique juste à côté. Dame très souriante, très agréable et qui nous reconnait
tout de suite, une commerçante quoi!
Nous nous rendons au restaurant
juste au coin de la rue, restaurant que nous connaissons également déjà, le
DOCE 91. Pareillement le monsieur du restaurant nous reconnait, on se sent
presque comme chez nous. Il est vrai que nous étions ici encore il y a un peu
moins de 4 semaines.
On va encore bien manger, on peut
même dire beaucoup, on n'a pas déjeuner il faut dire. On prendra encore un
biscuit à la pâtisserie d'en face et on peut rentrer. Séance lecture pour les
enfants et écriture pour moi.
Mardi 30 décembre
Journée d'école pour les enfants.
J'ai préparé des fruits achetés hier au marché auxquels j'ai rajouté noix et
amandes. On peut aller prendre ensuite une formule déjeuner chez Nutibara.
Toujours des oeufs brouillés ou au plat avec un croissant, cette fois-c de la
confiture et non du fromage frais, un jus de fruit frais, aujourd'hui Tomate de
arbol (rien à voir avec nos jus de tomates hein?) et boisson chaude, le tout
pour 2,50 dollars.
Ma mission du jour, nous trouver
un bon restaurant pour célébrer le réveillon. A Cuenca, on a vraiment un très
important choix de restaurants en tous genres. C'est vraiment une ville très
intéressante pour cela aussi.
Je rentre pour midi trente à
l'hôtel. Je découpe la moitié seulement du melon que j'ai acheté au marché
hier, car il est vraiment énorme. Quelques graines, 4 jolis gâteaux achetés au
coin de la rue pour 1 dollars ( les pâtissiers chez nous seraient verts de ces
tarifs).
Nous prenons deux cafés au Doce
91 (un noir et un café au lait, total 1,75 dollar soit 1,30 euros pour deux
grands café!) et je repars en balade.
Voilà, nous avons une réservation pour
demain soir au restaurant Villa Rosa. Cela a l'air très chouette, de vrais
serveurs, une très belle salle. Il font un menu pour l'occasion avec 3 choix en
entrée, id. en plat et en dessert. Le menu 3 plats est à 30 dollars ou moins de
25 euros. Pour un menu de réveillon cela devrait aller. J'ai déjà jeté un coup
d'oeil à la carte des vins. Tout devrait bien se passer.
Dans les rues de Cuenca aussi, notamment aux environs de la Cathédrale, le changement d'année se prépare avec les mannequins et les masques à vendre.
Mercredi 31 décembre
Début de journée avec dégustation de fruits frais, mangue, bananes, noix et amandes. Oui, cela fait un peu camping mais bon.
Avant d'aller compléter le tout une nouvelle fois au Nutibara avec sa formule complète (hors les fruits donc).
Je vais me rendre ce matin au Terminal terrestre de Cuenca, Terminal des Bus à 20 mn à pieds à peine de l'hôtel. Je souhaite acheter nos tickets pour le Bus de nuits que nous voulons prendre le 5 janvier au soir, destination Pérou.
Arrivé au Terminal je me rends au guichet de l'agence Super Semeria. Je demande 4 places pour le Bus de nuit. Il part de Cuenca à 22 heures et devrait arriver à Piura, Pérou, le 6 janvier vers 7 heures du matin. De là, la famille Ramirez de Chachapoyas devrait nous récupérer pour nous conduire, 6 heures de route, jusque Chachapoyas. Prix du voyage : 60 dollars, 15 dollars par personne.
On a notre billet pour le Pérou, wouh!
Une gare est toujours un spectacle. Certains s'occupent comme ils peuvent. On lit, on mange, on fabrique des chapeaux!
Nous avons déjà croisé et parlé des cireurs de chaussures en Equateur, nombreux.

A la sortie de la gare, je profite pour me faire cirer les chaussures, elles en ont bien besoin et je n'arrive pas avec mon cirage à faire revenir la couleur. Pour 35 cts de dollars, j'aurai droit à de superbes chaussures... café clair. C'est comme si j'vais de nouvelles chaussures, quoi! Non je rigole, je suis content.
Sur le chemin du retour, je nous achète une nouvelle bouteille de 5 litres d'eau vers le marché du 9 octobre.

J'ai l'impression que l'on boit beaucoup ici à Cuenca. Le climat semble sec et avec les 2.500 m d'altitude, nos besoins en eau sont important. On a souvent soif, même la nuit.
Nous déjeunerons une nouvelle fois d'une préparation à base de fruits. Nous profitons d'une belle après-midi pour aller promener en famille dans les rues de cette belle cité.

Rien que le tour de la Place centrale ou Calderon vaut le détour.

Certains exhibent leurs mannequins. On vous le dit, les thèmes ont évolué vers les super héros, ou personnage de dessins animés américains ou japonais...
D'autres ont pris un peu d'avance. On commence à voir des mannequins qui déjà se consument sur les trottoirs.
Nous irons prendre une petite collation au café Austria, proche du Centre ville sur la Herman Migel. Agréable établissement très apprécié d'une clientèle internationale.
On rentre. On va se faire beaux pour notre soirée restaurant à présent. On n'est pas à court de toilettes dans nos valises.
Nous voilà prêts à sortir. Rues de Cuenca nous voilà!
La lumière est toujours importante ici, elle met en valeur les beaux monuments et immeubles de la ville. On croirait parfois des décors irréels.
Certaines rues sont coupées à leurs extrémités. Il y a traditionnellement das les quartiers des concours de "mannequins" et sera élu le plus beau de Cuenca à l'issue. C'est TRES sérieux.
Nous arrivons à notre restaurant, le Villa Rosa. Comme tout bon établissement, nous sommes très bien accueillis et conduits à notre table.
Nous commanderons une petite bouteille de bulles pour l'apéritif, en l'occurence un cava. 20 cl, juste de quoi s'ouvrir l'appétit.
On commande notre repas. Ceci fait, on fait comme une réunion de famille, on est mercredi, alors?
On se remémore toutes les bonnes choses qui nous sont arrivées en 2014, les événements célébrés, notre voyage et séjour au Costa Rica, les amis rencontrés ou que nous nous sommes faits, cette incroyable expérience tant professionnelle que personnelle que nous y avons faite, le séjour d'octobre en Californie chez nos amis Anita et Franck, la découverte de l'Equateur. On pense aussi à notre chien, à tous les grands moments que l'on a vécus avec lui, jusque sa mort, vraie seule ombre à ce tableau dressé de l'année 2014. Nous aurons mis les pieds dans 6 pays différents cette année, c'est fou!
Mais ne traînons pas, en cette soirée de réveillon, c'est une formule à 3 plats (30 dollars par personne) qui nous attend. Nous serons accompagnés d'un pianiste assez discret tout au long de la soirée.

Crème d'asperge, soupes de fruits de mer, salade Isabelle sont les choix en entrée.
En plat, le boeuf est très bien cuit (je l'ai demandé rouge) et est excellent. Le thon rouge (demandé rouge également) est aussi excellent. Maxime va bien apprécier son poulet.
Nous passons définitivement une excellente soirée.
Le restaurant a fait le plein, que ce soit à notre étage ou encore à l'étage. Il est plus grand qu'il n'y parait.
Le repas des "grands" est accompagné d'un vin Chilien cépage Cabernet-Sauvignon facturé 35 dollars. Il attaque sévère, mais est très bon.
Nous terminerons en dessert par un choix de Tiramisu, New York Cheesecake et fruits flambés, choix de nos enfants qui ont envie de bien dormir ce soir.
On s'est vraiment fait plaisir ce soir dans ce restaurant.
Sur le chemin du retour, on croise toujours plus de mannequins en train de se consumer. Il est tout proche de minuit, il faut préciser.

De notre chambre d'hôtel, nous pouvons admirer non pas un, mais des dizaines de feux d'artifices. Dans la rue, on vendait beaucoup dans les journées passées des articles de feux d'artifice. Chacun peut tirer ce feu de chez soi.
Aux environs de minuit, le ciel de Cuenca s'embrase de différents endroits simultanément.
Au sol, les mannequins ne sont pas à la fête! L'année 2014 est définitivement terminée, brûlée ici en Equateur. Bonne année à tous!
Jeudi 1ier janvier 2015 !!!!
Réveil en douceur en ce premier jour de la nouvelle année. Pas de mal de tête, on a bien dormi.
Premier challenge de la journée, trouver un établissement ou café qui sert le petit déjeuner ce matin. Les rues de Cuenca sont comme paralysées. Etrange avec tous ses commerces aux rideaux baissés. Il nous faudra aller jusque la place de la Cathédrale (10 mn à pieds, ça va!) pour trouver non pas des, mais un café ouvert. Il s'agit du Tutto Freddo. Egalement glacier, il propose des formules complètes petit déjeuner bien appétissantes. Les formules que nous choisirons, comparables à celles que nous prenons dans notre quartier, rue Cordero, au Nutibara, sont entre 3,25 et 3,75 dollars. Un peu plus cher donc. La présentation est très agréable.
Nous rentrons à l'hôtel faire travailler un peu les enfants pour l'école.
Nous ressortirons en début d'après-midi.
Nous irons vers le sud, traverser la rivière afin de nous rendre au Parc de la Madre, où nos enfants ont déjà joué et où ils peuvent pour un moment dépenser ce trop plein d'énergie.
Toujours bien agréable, ce Parc en plein centre-ville.
On y croise des sosies du petit chien de la famille voisine à Yaruqui. On pense à eux.
Nous retournerons par un autre chemin, passant devant l'Alliance français, située dans la ville nouvelle.

On repasse côté vieille-ville, classée au Patrimoine mondial, une fois la rivière passée.


On apprécie toujours les petits détails architecturaux et nos déambulations dans les rues de Cuenca.
Vendredi 2 janvier
Petite journée d'école pour les enfants à l'hôtel, entrecoupée de petits moments de détente et de balade en ville.
On la joue tranquille quoi!
On peut croiser des boutiques intéressantes avec des artisans de différents secteurs, le cuir notamment. Je n'achète pas si souvent des habits et je m'achèterais bien cette petite veste en cuir que j'ai en tête. On rentre dans un premier temps dans une boutique de confection. Intéressant, on te fait tout ce que tu veux à la demande. J'ai quand même besoin d'un modèle. On se retrouve sur Gran Colombia dans la boutique La Piel, Pelleteria. J'essaye différents modèles, un plus foncé qu'un autre. Je préfère le plus clair. Seul problème, il n'y a pas ma taille. Dommage, hein? Mais non, qu'à cela ne tienne, on me promet ma veste avant mon départ prévu lundi, et peut-être même dès demain samedi.
Le patron passe deux ou trois coups de fil à ses artisans coupeurs, couturières, puis envoie sa jeune assistante dans les greniers de la boutique. Elle revient avec différentes pièces de cuir dont la couleur se rapproche le plus du blouson que je viens d'essayer. J'en choisis une, voilà c'est simple. On me promets mon blouson en cuir taille 40 pour demain. Sinon, on me l'apportera à l'hôtel dimanche. Bien que toujours un peu sceptique, je suis impressionné par l'organisation, la rapidité et la flexibilité du bonhomme.
Samedi 3 janvier
Nous souhaitons visiter le musée d'art moderne de la ville de Cuenca aujourd'hui. Bon on ne s'attend pas au Moma non plus, hein?
Un peu flémards ce matin, nous décidons de prendre un taxi. Un dollars 39 plus tard ( ce taxi ayant décidé qu'il y avait un montant de course minimum), nous arrivons de nouveau sur cette déjà bien connue Place San Sebastien.
L'entrée du musée est gratuite encore une fois. Le lieu fonctionne sur donations.
Ce lieu a servi tant de monastère que de maison pour indigents et autres prisons je pense aussi. Notre Vieille Charité Marseillaise à Cuenca, donc!

Au niveau Musée, très jolis jardins pour la balade.
Au niveau exposition, Peu de salles en vérité pour apprécier l'Art moderne Equatorien. Quelques pièces intéressantes cependant.


Le Musée accueille les artistes en herbe lors de stages ou cours et expose les oeuvres de ces derniers.
Avant de quitter le musée, une petite donation et nous reprenons le chemin du centre ville.
On ne manque pas de s'arrêter dans la librairie sur Mariscal Sucre. On y fait la rencontre d'une jeune femme Franco-Equatorienne, Française de par son père. En revanche, elle vit ici avec sa mère, le père est en France, à Montpellier.
Toujours beaucoup d'animation dans le quartier autour de la Cathédrale.

On s'arrêtera prendre un café, des tamales et humitas à l'un des deux Café Loja de la rue Mariscal Sucre, où nous étions déjà venus. Toujours très agréable avec sa cour intérieure.
Comme on est dans le quartier, je passe à la boutique La Piel où j'ai commandé mon blouson hier. Un monsieur présent, différent d'hier semble au courant et me dit que mon blouson sera prêt et à la boutique à 17 heures. J'y serai.
Nous rentrons à l'hôtel pour une après-midi calme.
Vers 17 h 15, Martina et moi ressortons seuls pour retourner à la boutique de cuir. On me présente dès mon arrivée l'article en question. Je l'essaye, impeccable ! Mais oui, ils l'ont fait, mon article en cuir en 24 heures à ma taille et tout. J'ai payé ce très joli blouson 160 dollars (120 euros) et avec un certain plaisir car je sais que j'ai fait bosser des mecs du coin depuis hier.
On part fêter cela avec une petite bière non loin de la place Calderon adns un café avec une fois de plus une très jolie cour intérieure.
On rentre récupérer nos deux loulous restés à la maison pour le dîner.
Dimanche 4 janvier
Beaucoup de cafés fermés autour de nous ce dimanche matin.
Nous devons de nouveau descendre presque jusque la cathédrale sur Benigno Malo pour trouver un café pour une formule.
Quelques processions dans les rues, des personnes qui portent dans les bras le petit Jésus, on s'approche de la Cathédrale. La première messe est déjà terminée et la deuxième de la journée va démarrer vers 11 heures.
Ce soir dîner sur la Place Calderon au Raymibamba où nous avions déjà dîné le mois dernier avec Bill et Beth. Toujours une note un peu plus élevée qu'hors de l'hypercentre, mais une fois de plus on a très bien mangé.
Lundi 5 janvier
Dernière journée en Equateur. Nous prenons ce soir le Bus de nuit pour le Pérou.
Après notre petit déjeuner au Nutibara, nous descendons sur la Place Calderon. Nous rentrons dans la Cathédrale. Nous réglons 1 dollar par adulte, les enfants ne payent pas, et le monsieur nous ouvre la porte pour cheminer jusqu'en haut des tours.
Quelques 150 marches plus haut, nous arrivons.
Superbe vue sur les toits de la "ville rouge".
Dans les rues de Cuenca aussi, notamment aux environs de la Cathédrale, le changement d'année se prépare avec les mannequins et les masques à vendre.
Mercredi 31 décembre
Début de journée avec dégustation de fruits frais, mangue, bananes, noix et amandes. Oui, cela fait un peu camping mais bon.
Avant d'aller compléter le tout une nouvelle fois au Nutibara avec sa formule complète (hors les fruits donc).
Je vais me rendre ce matin au Terminal terrestre de Cuenca, Terminal des Bus à 20 mn à pieds à peine de l'hôtel. Je souhaite acheter nos tickets pour le Bus de nuits que nous voulons prendre le 5 janvier au soir, destination Pérou.
Arrivé au Terminal je me rends au guichet de l'agence Super Semeria. Je demande 4 places pour le Bus de nuit. Il part de Cuenca à 22 heures et devrait arriver à Piura, Pérou, le 6 janvier vers 7 heures du matin. De là, la famille Ramirez de Chachapoyas devrait nous récupérer pour nous conduire, 6 heures de route, jusque Chachapoyas. Prix du voyage : 60 dollars, 15 dollars par personne.
On a notre billet pour le Pérou, wouh!
Une gare est toujours un spectacle. Certains s'occupent comme ils peuvent. On lit, on mange, on fabrique des chapeaux!
Nous avons déjà croisé et parlé des cireurs de chaussures en Equateur, nombreux.
A la sortie de la gare, je profite pour me faire cirer les chaussures, elles en ont bien besoin et je n'arrive pas avec mon cirage à faire revenir la couleur. Pour 35 cts de dollars, j'aurai droit à de superbes chaussures... café clair. C'est comme si j'vais de nouvelles chaussures, quoi! Non je rigole, je suis content.
Sur le chemin du retour, je nous achète une nouvelle bouteille de 5 litres d'eau vers le marché du 9 octobre.
J'ai l'impression que l'on boit beaucoup ici à Cuenca. Le climat semble sec et avec les 2.500 m d'altitude, nos besoins en eau sont important. On a souvent soif, même la nuit.
Nous déjeunerons une nouvelle fois d'une préparation à base de fruits. Nous profitons d'une belle après-midi pour aller promener en famille dans les rues de cette belle cité.
Rien que le tour de la Place centrale ou Calderon vaut le détour.
Certains exhibent leurs mannequins. On vous le dit, les thèmes ont évolué vers les super héros, ou personnage de dessins animés américains ou japonais...
D'autres ont pris un peu d'avance. On commence à voir des mannequins qui déjà se consument sur les trottoirs.
Nous irons prendre une petite collation au café Austria, proche du Centre ville sur la Herman Migel. Agréable établissement très apprécié d'une clientèle internationale.
On rentre. On va se faire beaux pour notre soirée restaurant à présent. On n'est pas à court de toilettes dans nos valises.
Nous voilà prêts à sortir. Rues de Cuenca nous voilà!
La lumière est toujours importante ici, elle met en valeur les beaux monuments et immeubles de la ville. On croirait parfois des décors irréels.
Certaines rues sont coupées à leurs extrémités. Il y a traditionnellement das les quartiers des concours de "mannequins" et sera élu le plus beau de Cuenca à l'issue. C'est TRES sérieux.
Nous arrivons à notre restaurant, le Villa Rosa. Comme tout bon établissement, nous sommes très bien accueillis et conduits à notre table.
Nous commanderons une petite bouteille de bulles pour l'apéritif, en l'occurence un cava. 20 cl, juste de quoi s'ouvrir l'appétit.
On commande notre repas. Ceci fait, on fait comme une réunion de famille, on est mercredi, alors?
On se remémore toutes les bonnes choses qui nous sont arrivées en 2014, les événements célébrés, notre voyage et séjour au Costa Rica, les amis rencontrés ou que nous nous sommes faits, cette incroyable expérience tant professionnelle que personnelle que nous y avons faite, le séjour d'octobre en Californie chez nos amis Anita et Franck, la découverte de l'Equateur. On pense aussi à notre chien, à tous les grands moments que l'on a vécus avec lui, jusque sa mort, vraie seule ombre à ce tableau dressé de l'année 2014. Nous aurons mis les pieds dans 6 pays différents cette année, c'est fou!
Mais ne traînons pas, en cette soirée de réveillon, c'est une formule à 3 plats (30 dollars par personne) qui nous attend. Nous serons accompagnés d'un pianiste assez discret tout au long de la soirée.
Crème d'asperge, soupes de fruits de mer, salade Isabelle sont les choix en entrée.
En plat, le boeuf est très bien cuit (je l'ai demandé rouge) et est excellent. Le thon rouge (demandé rouge également) est aussi excellent. Maxime va bien apprécier son poulet.
Nous passons définitivement une excellente soirée.
Le restaurant a fait le plein, que ce soit à notre étage ou encore à l'étage. Il est plus grand qu'il n'y parait.
Le repas des "grands" est accompagné d'un vin Chilien cépage Cabernet-Sauvignon facturé 35 dollars. Il attaque sévère, mais est très bon.
Nous terminerons en dessert par un choix de Tiramisu, New York Cheesecake et fruits flambés, choix de nos enfants qui ont envie de bien dormir ce soir.
On s'est vraiment fait plaisir ce soir dans ce restaurant.
Sur le chemin du retour, on croise toujours plus de mannequins en train de se consumer. Il est tout proche de minuit, il faut préciser.
De notre chambre d'hôtel, nous pouvons admirer non pas un, mais des dizaines de feux d'artifices. Dans la rue, on vendait beaucoup dans les journées passées des articles de feux d'artifice. Chacun peut tirer ce feu de chez soi.
Aux environs de minuit, le ciel de Cuenca s'embrase de différents endroits simultanément.
Au sol, les mannequins ne sont pas à la fête! L'année 2014 est définitivement terminée, brûlée ici en Equateur. Bonne année à tous!
Jeudi 1ier janvier 2015 !!!!
Réveil en douceur en ce premier jour de la nouvelle année. Pas de mal de tête, on a bien dormi.
Premier challenge de la journée, trouver un établissement ou café qui sert le petit déjeuner ce matin. Les rues de Cuenca sont comme paralysées. Etrange avec tous ses commerces aux rideaux baissés. Il nous faudra aller jusque la place de la Cathédrale (10 mn à pieds, ça va!) pour trouver non pas des, mais un café ouvert. Il s'agit du Tutto Freddo. Egalement glacier, il propose des formules complètes petit déjeuner bien appétissantes. Les formules que nous choisirons, comparables à celles que nous prenons dans notre quartier, rue Cordero, au Nutibara, sont entre 3,25 et 3,75 dollars. Un peu plus cher donc. La présentation est très agréable.
Nous rentrons à l'hôtel faire travailler un peu les enfants pour l'école.
Nous ressortirons en début d'après-midi.
Nous irons vers le sud, traverser la rivière afin de nous rendre au Parc de la Madre, où nos enfants ont déjà joué et où ils peuvent pour un moment dépenser ce trop plein d'énergie.
Toujours bien agréable, ce Parc en plein centre-ville.
On y croise des sosies du petit chien de la famille voisine à Yaruqui. On pense à eux.
Nous retournerons par un autre chemin, passant devant l'Alliance français, située dans la ville nouvelle.
On repasse côté vieille-ville, classée au Patrimoine mondial, une fois la rivière passée.
On apprécie toujours les petits détails architecturaux et nos déambulations dans les rues de Cuenca.
Vendredi 2 janvier
Petite journée d'école pour les enfants à l'hôtel, entrecoupée de petits moments de détente et de balade en ville.
On la joue tranquille quoi!
On peut croiser des boutiques intéressantes avec des artisans de différents secteurs, le cuir notamment. Je n'achète pas si souvent des habits et je m'achèterais bien cette petite veste en cuir que j'ai en tête. On rentre dans un premier temps dans une boutique de confection. Intéressant, on te fait tout ce que tu veux à la demande. J'ai quand même besoin d'un modèle. On se retrouve sur Gran Colombia dans la boutique La Piel, Pelleteria. J'essaye différents modèles, un plus foncé qu'un autre. Je préfère le plus clair. Seul problème, il n'y a pas ma taille. Dommage, hein? Mais non, qu'à cela ne tienne, on me promet ma veste avant mon départ prévu lundi, et peut-être même dès demain samedi.
Le patron passe deux ou trois coups de fil à ses artisans coupeurs, couturières, puis envoie sa jeune assistante dans les greniers de la boutique. Elle revient avec différentes pièces de cuir dont la couleur se rapproche le plus du blouson que je viens d'essayer. J'en choisis une, voilà c'est simple. On me promets mon blouson en cuir taille 40 pour demain. Sinon, on me l'apportera à l'hôtel dimanche. Bien que toujours un peu sceptique, je suis impressionné par l'organisation, la rapidité et la flexibilité du bonhomme.
Samedi 3 janvier
Nous souhaitons visiter le musée d'art moderne de la ville de Cuenca aujourd'hui. Bon on ne s'attend pas au Moma non plus, hein?
Un peu flémards ce matin, nous décidons de prendre un taxi. Un dollars 39 plus tard ( ce taxi ayant décidé qu'il y avait un montant de course minimum), nous arrivons de nouveau sur cette déjà bien connue Place San Sebastien.
L'entrée du musée est gratuite encore une fois. Le lieu fonctionne sur donations.
Ce lieu a servi tant de monastère que de maison pour indigents et autres prisons je pense aussi. Notre Vieille Charité Marseillaise à Cuenca, donc!
Au niveau Musée, très jolis jardins pour la balade.
Au niveau exposition, Peu de salles en vérité pour apprécier l'Art moderne Equatorien. Quelques pièces intéressantes cependant.
Le Musée accueille les artistes en herbe lors de stages ou cours et expose les oeuvres de ces derniers.
Avant de quitter le musée, une petite donation et nous reprenons le chemin du centre ville.
On ne manque pas de s'arrêter dans la librairie sur Mariscal Sucre. On y fait la rencontre d'une jeune femme Franco-Equatorienne, Française de par son père. En revanche, elle vit ici avec sa mère, le père est en France, à Montpellier.
Toujours beaucoup d'animation dans le quartier autour de la Cathédrale.
On s'arrêtera prendre un café, des tamales et humitas à l'un des deux Café Loja de la rue Mariscal Sucre, où nous étions déjà venus. Toujours très agréable avec sa cour intérieure.
Comme on est dans le quartier, je passe à la boutique La Piel où j'ai commandé mon blouson hier. Un monsieur présent, différent d'hier semble au courant et me dit que mon blouson sera prêt et à la boutique à 17 heures. J'y serai.
Nous rentrons à l'hôtel pour une après-midi calme.
Vers 17 h 15, Martina et moi ressortons seuls pour retourner à la boutique de cuir. On me présente dès mon arrivée l'article en question. Je l'essaye, impeccable ! Mais oui, ils l'ont fait, mon article en cuir en 24 heures à ma taille et tout. J'ai payé ce très joli blouson 160 dollars (120 euros) et avec un certain plaisir car je sais que j'ai fait bosser des mecs du coin depuis hier.
On part fêter cela avec une petite bière non loin de la place Calderon adns un café avec une fois de plus une très jolie cour intérieure.
On rentre récupérer nos deux loulous restés à la maison pour le dîner.
Dimanche 4 janvier
Beaucoup de cafés fermés autour de nous ce dimanche matin.
Nous devons de nouveau descendre presque jusque la cathédrale sur Benigno Malo pour trouver un café pour une formule.
Quelques processions dans les rues, des personnes qui portent dans les bras le petit Jésus, on s'approche de la Cathédrale. La première messe est déjà terminée et la deuxième de la journée va démarrer vers 11 heures.
Ce soir dîner sur la Place Calderon au Raymibamba où nous avions déjà dîné le mois dernier avec Bill et Beth. Toujours une note un peu plus élevée qu'hors de l'hypercentre, mais une fois de plus on a très bien mangé.
Lundi 5 janvier
Dernière journée en Equateur. Nous prenons ce soir le Bus de nuit pour le Pérou.
Après notre petit déjeuner au Nutibara, nous descendons sur la Place Calderon. Nous rentrons dans la Cathédrale. Nous réglons 1 dollar par adulte, les enfants ne payent pas, et le monsieur nous ouvre la porte pour cheminer jusqu'en haut des tours.
Quelques 150 marches plus haut, nous arrivons.
Superbe vue sur les toits de la "ville rouge".
Nous redescendons au niveau de la Cathédrale. Etienne veut absolument voir la crypte. Qu'à cela ne tienne, nous redemandons au même monsieur comment cela fonctionne. Il prend sa clé et nous accompagne, service particulier. On ressort de la Cathédrale, on va sur le côté, entre deux exposants de fleurs, il y a une porte en fer. Il nous ouvre et nous laisse descendre, seuls dans les sous-sols de l'édifice religieux. Ils n'ont vraiment peur de rien. En même temps, on est peut-être enfermé dans ce sous-sol à présent. L'idée peut traverser l'esprit.
Les lumières s'allument au fur que l'on s'avance dans les sous-sols. Impressionnant, comme endroit, tout de même. On arrive au bout à un hôtel où l'on imagine des cérémonies.
On parcourt toute la crypte ainsi.
On est tout de même bien content de ressortir et retrouver la vive lumière et chaleur de cette encore une fois très belle journée. J'aime beaucoup le climat ici, très beau et chaud et juste la température qui se rafraîchit le soir pour passer une bonne nuit. Les joies de vivre en Equateur à 2.500 m d'altitude.
On refait tout de même un dernier passage dans la Cathédrale, admirer les décors riches.
Nous rentrons à l'hôtel. J'ai réglé notre note. Malgré la période autour de Noël, j'avais négocié le mois dernier lors de notre dernier séjour le prix de 61 dollars la nuit pour cette grande et confortable chambre quadruple. Je règle 20 dollars de plus comme l'autre fois afin de pouvoir profiter de la chambre jusque ce soir au moment de récupérer le taxi qui nous mènera à la gare routière.
Nous dînerons une dernière fois au Doce 91, restaurant tout proche. On a bien sympathisé avec le patron lors de ce deuxième séjour à Cuenca. Très agréable petit restaurant et avec des prix très attractifs avec des plats autour de 3 dollars. le croque-monsieur est lui à 1 dollar. Etienne en prend toujours 2.
Nous rentrons patienter à l'hôtel. J'ai demandé à la patronne, maman de Marcos (on est à l'hôtel San Marcos) dont j'apprend qu'il est médecin, de m'organiser le taxi.
Finalement, ce n'est pas un mais 2 taxis qui viendront nous récupérer, la compagnie n'ayant pas trouvé de Hyundai Matriz disponible. Il nous en coûtera le même prix que le taxi unique qui nous a mené lors de notre arrivé, soit 2 X 2 dollars.
Nous arrivons au Terminal terrestre vers 9 h 30. Le temps de passer le portillon d'entrée pour lequel il faut payer 10 cts par personne, le Bus n'est pas loin. L'assistant du chauffeur voit nos 7 bagages et se dit qu'il peut faire une bonne affaire là. Il me réclamera un supplément pour nos bagages. 20 dollars, boum! allez il faut bien plumer le touriste de temps en temps. C'est la première fois que cela nous arrive, merci la compagnie Super Sémérias pour cette belle sortie de territoire. Je me promets de ne lui donner l'argent que côté Pérou et en présence de tous mes bagages.
En dehors de cet épisode, l'embarquement se déroule parfaitement. Le Bus part vers 22 h 10, ce qui pour un départ prévu à 22 heures est correct, non?
Ces Bus semblent hyper confortables, il y a beaucoup de place pour les pieds, de quoi reposer les jambes dessus. Une vraie classe affaire!
Le bus est plein. Une partie d'étrangers bien représentée. On entend parler anglais et même français. Nous quittons Cuenca, en promettant de revenir, et l'on s'enfonce vers le sud.
L'assistant du Bus nous distribuera les papiers à remplir pour le passage de la frontière. Bien organisés chez Super Semeria tout de même.
Nous arrivons à la frontière à Tumbes vers 1 h 30 du matin soit 3 heures et demi après notre départ de Cuenca.
Nous descendons parmi les premiers du Bus pour foncer faire nos adieux administratifs à l'Equateur. Pérou, prépares-toi, on arrive!