dimanche 14 décembre 2014

Du 16 octobre au 26 novembre 2014 : dans la campagne de Yaruqui, près de Quito, Equateur

Jeudi 16 octobre
Je me réveille le premier car je dois retourner Avenue des Amazones et la boutique Claro où j'ai acheté hier la carte SIM du téléphone. En effet, mon vieux téléphone Nokia ne semble pas vouloir lire cette carte.

Je déjeune. On essaye de joindre la tante de Juan Pablo qui doit normalement nous récupérer aujourd'hui pour nous emmener à sa maison de campagne, juste pour savoir si tout est ok. On laisse un message.


Je pars de nouveau jusque la station de Trolley de Santo Domingo, belle place, et prend celui en direction du nord. J'échange une nouvelle fois 25 cts contre un ticket. Je sors un peu plus haut qu'hier, à Mariscal, arrêt plus proche de la boutique Claro Servicio al cliente.

A la boutique, on me confirme que mon téléphone n'est pas compatible avec Claro. Je dois au minimum me rendre à un magasin "servicio tecnico" pour faire adapter mon téléphone, ou bien, je sais qu'elle fonctionne sur mon téléphone, acheter une carte Sim Movistar, autre opérateur.
Je me décide pour la seconde solution. Il m'en coûtera 5 dollars de plus. Mais cela fonctionne pour ainsi dire immédiatement. Je peux rentrer à l'hôtel.

Je retournerai juste Plaza grande pour récupérer une carte de l'Equateur. Sur la place une manifestation. Je ne sais si ce sont certains quartiers de Quito réclamant plus de sécurité comme me le dit une personne ou bien pour manifester contre les forages pétroliers que l'on doit faire dans le Parc National Yasuni, une merveille naturelle qui va tout artificiellement disparaître grâce à ces forages. L'appel du gouvernement Equatorien à la communauté internationale pour donner de l'argent et éviter cette catastrophe n'a pas suffi. Les fonds promis étaient loin de pouvoir convaincre le gouvernement d'un pays qui a soif de développement de renoncer à ce projet qui va non seulement donner de l'emploi mais encore améliorer son indépendance énergétique.

Nous avons eu Maribel, la tante de Juan Pablo au téléphone. Elle devrait passer nous chercher vers les midi 30. 




Les bagages sont de nouveau fermés. Bon ok ils prennent toujours autant de place. Je vais pouvoir les descendre dans le lobby de l'hôtel.
Nous avons le temps de reboire un café, en libre service dans le lobby et les enfants de refaire quelques parties d'échec. Même aux échecs, ils arrivent quand même à se taper dessus.


Vers midi 30 nous posons tous nos bagages dans la rue. Heureusement, Maribel a une grande voiture. Il s'agit d'un Toyota Fortuner, un beau SUV que l'on peut installer en 7 places et qui en configuration 5 places dispose alors d'un très grand coffre. A peine le temps de  se saluer, on charge rapidement sous les klaxons impatients tous nos bagages et on n'a même pas besoin d'avoir des valises de 20 kgs sur les genoux. La classe!

On remonte vers le nord. On s'arrêtera dans un centre commercial, El Jardin pour déjeuner. A l'arrivée dans le centre commercial, les enfants se croiraient revenus au Centre Bourse de Marseille. Mais oui, les centres commerciaux se ressemblent tous à travers le monde.


Nous irons déjeuner dans une sorte de Carrousel (référence cette fois-ci à la restauration au Louvre à Paris). Nous profiterons du centre commercial pour faire nos courses dans un grand supermarché nommé Super Maxi. Nous ne savons en effet pas où nous allons. Nous préférons faire le plein : fruits, légumes, céréales, huile, viande... Nous voilà prêts. Euh, on met où tous ces sacs? Bon mais cette fois il va falloir en glisser un peu plus sous les pieds. Mais cela tient. Formidable cette auto! Merci Toyota.
Maribel et son mari ont un commerce d'électronique : installation, réparation... Un de leur fils finit ses études d'ingénieur en électronique. Collaboration et association en vue.

On s'arrêtera rapidement dans la maison de Maribel à Miravalle 1 déposer ses courses. Belle grande maison dans un quartier sécurisé avec gardes à l'entrée et tout. 


Les enfants sont tout de suite à jouer avec les chiens de la maison, dont Klaus un énorme Berger allemand de 2 ans, très joueur. Tout doux, Klaus, hein?

Nous avons encore 45 mns de route à faire. En fait on repasse presque devant l'aéroport et le village Yaruqui est à 10 mn. On emprunte une toute petite route et 5 mn plus loin, on y est. Grand portail vert en fer.
Les enfants sont super excités. Maribel a en effet indiqué que dans la maison où nous logerons, il y avait des poules, des lapins, des cochons d'inde, des canards, deux chiens dont un bébé et une jeune vache d'un peu plus d'un an qui ne donne par conséquent pas encore de lait. La visite peut commencer.

La maison est immense. En rez de chaussée, grand salon avec billard, 4 grandes chambres, une salle de bain avec toilette, un autre toilette séparé, un scellier, un nouvel espace correspondant à un agrandissement faisant office de salon, four à pizza qui mène à une très grande cuisine. tout l'étage fait déjà quelques 140 +70 = 200 m2 intérieur. Il y a un premier étage avec une très grande chambre, salle de bain, 70m2 de plus. Le tout sur 1 ha de terrain. On pourrait être plus à l'étroit.


Maribel nous présente des personnes qui habitent la maison attenante. Elle nous les présente comme "les gardiens". Ils s'occupent de la propriété en  son absence. Ils sont justement en train d'effectuer quelques travaux de carrelage autour du four à Pizza de la maison principale. Juan et Maria ont avec eux 4 enfants, 2 filles de 18 ans et les jumeaux, un garçon et une fille de 12 ans. Nul doute que nos enfants ne tarderons pas à faire leur connaissance. Ils sont pour l'instant à l'école jusque 18 h 30.


Je nous prépare à dîner : au menu ce soir, poêlée de légumes et riz. En dessert, yaourt et petits gâteaux. Bien-sûr, au supermarché on a retrouvé notre vin en brique de un litre cépage Merlot origine Chili. Il est ici encore un peu plus cher qu'au Costa Rica. Boire du vin même en brique devient un luxe à plus de 7 dollars le litre.
Nous faisons une partie de baby-foot, oui il y a un VRAI baby foot dans le salon, et invitons nos enfants à se coucher. La campagne est encore plus fraîche que la ville. Et toujours pas de chauffage dans les maisons.

Vendredi 17 octobre
Nous sommes réveillés dès 6 heures du matin, moment où se lève le jour. On va pouvoir reprendre un rythme de lever plus matinal.


Les enfants sont déjà dehors à aller voir la basse-cour et jouer avec le garçon de 12 ans.
Nous ne commencerons la journée d'école qu'après 10 heures, car le garçon commence l'école plus tard, vers midi 30 ou 13 heures. 

Juste avant dîner, les gardiens, je préfère les nommer voisins, ont allumé un feu dans le jardin. Agréable de s'attrouper autour. Je peux me réchauffer un peu les pieds qui sont gelés.
Il fait froid ce soir. Martina a bien apporté sa bouillote dans nos bagages, mais je parviens encore à la dissuader de la sortir ce soir encore. Je n'arrive pas à dormir avec ce truc aux pieds.

Samedi 18 octobre
J'aide un peu ce matin Juan à découper et appliquer les plaques de bois autour du four à Pizza.


Les enfants aident au bain de Chewbaka, le chiot des voisins. En dehors des poils, là s'arrête la comparaison avec le personnage de Star Wars.
Juan a drôlement bien avancé son travail autour du four à pizza aujourd'hui.
Ce soir, grands moyens : je sors les chaussons d'hiver que j'avais jusqu'à présent dans la valise. Ouah c'est bon. Je me demandais jusqu'à présent pourquoi j'avais emmené ces trucs-là et bien ce soir, je ne le regrette pas.
On profite de l'écran géant de la maison pour notre séance du Samedi soir et regarder Iron Man 3.

Dimanche 19 octobre
Ce soir, Martina et moi avons regardé "Tree of Life" en VO avec Brad Pitt et Sean Penn. Tous ces acteurs sont excellents, les images sont absolument splendides, incroyables même. Mais honnêtement, qui a vu ce film et a compris l'histoire? Je veux dire sans regarder des critiques écrites de commentateurs qui t'expliquent tout avant que tu aies vu le film, parce que EUX ont tout compris bien-sûr. Moi je n'ai rien lu sur ce film avant de l'avoir vu et je n'ai rien compris de ce que voulait faire le réalisateur. Il n'y a pas de début, pas de fin, on dit quelque chose qui n'a ni queue ni tête, non ? Palme d'or à Cannes 2011, bon sang.

Jeudi 23 octobre
Après les petits ménages habituels du matin, je décide de me rendre à pieds au village. Il s'agit en fait de l'entrée du village Yaruqui. Je souhaite me rendre au petit commerce où l'on peut se connecter à internet nous a-t-on dit.
Je prends le chemin en direction du village. Il faut 25 mn seulement, en marchant bien tout de même, pour "descendre". Je me présente à ce petit commerce, grand comme un  mouchoir de poche. La connexion est facturée ici 70 cts de dollars l'heure, ou 0,50 euros l'heure. Si tu n'as pas d'ordi et que tu habites à côté, pourquoi iras-tu acheter un ordi, à ce tarif-là?
Je peux faire le point sur les mails reçus par chacun d'entre nous. Je dois aussi adresser à Jenny, la directrice de  notre ancienne association du Costa Rica, mon évaluation d'ancien volontaire.
A l'issue de ma "séance" internet, je demande conseil afin d'aller voir un peu plus loin et acheter d'autres fruits et légumes en prévision de l'arrivée de l'autre famille. 6 personnes de plus, va falloir du stock.
Je marche ainsi un bon 1/4 d'heure ("ce n'est pas loin" vous dit-on toujours, hein?), longeant la route principale avec toute le circulation, les bonnes odeurs d'échappement, avant d'arriver à un petit magasin où je vais pouvoir m'approvisionner.

Je procède au chemin de retour jusque le croisement de la route qui remonte jusque chez nous. C'est là que se situe la compagnie de "taxis". Bien chargé je demande si quelqu'un est disponible pour me conduire. C'est parti pour une petite course qui me mènera juste devant la maison. Prix de la course : 1,50 dollars.

Quand j'arrive à la maison, Maribel est là. Elle nous a notamment amené le deuxième carton de livres d'école envoyés de France. On la gardera à déjeuner d'une grosse salade et d'un gâteau que j'ai essayé de réaliser avec le petit four toaster, car il n'y a pas de vrai four dans la maison. Bon mais le résultat n'est pas très convaincant.
Nous discutons cuisine. Avant de repartir, elle me montrera comment réaliser des tortillas fourrées au fromage. Pas mal du tout.


Nous recevons toujours aussi régulièrement les visites de souris le soir dans notre cuisine. Il faut penser à tout planquer  le soir dans un placard, elle rentre dans les tiroirs, où elle ne peut avoir accès.

Vendredi 24 octobre
Nouvelle journée école. 


On a installé la table dans le salon pour plus de luminosité.


On a bien fait connaissance avec tous les animaux de la propriété, les cochons d'Inde, les lapins, les poules, Joa le labrador..


Ce soir menu des enfants. On a décidé ensemble de Fajitas de pollo, comme j'avais acheté des tortillas, suivi d'une tarte aux prunes. On a préparé la pâte ce midi. Avec ce petit four "toaster", on va bien voir ce que cela donne.


Bon ben cela se mange, le  goût est là, mais comme le gâteau chocolat, cela ne cuit pas du tout comme je le souhaiterais mais bon, on fait avec ce que l'on a.

On regarde ce soir le dernier épisode de la saga des Misérables datant des années 2000 avec Depardieu et Clavier. Vers la fin du film, j'entends un bruit venant de la cuisine. Bon sang, je suis sûr qu'il s'agit de la souris.
Je m'y rends, suivi du reste de la famille, aussi discrètement que possible, mais bon avec ces garçons, difficile.

Au début je ne vois rien. Je monte sur le plan de travail afin de regarder derrière le micro-ondes. Elle est là, je vois le bout de son nez. Allez, il est temps de lancer l'opération "capture".
Je place un enfant à droite, un à gauche, non sans mal, il faut toujours qu'ils demandent " et pourquoi ci" "et pourquoi ça", mais on y arrive. Chacun tient son gilet devant lui, prêt à recevoir la souris que je ne vais pas manquer de leur envoyer. Cela ne manque pas, dès que je bouge le micro ondes. C'est Etienne qui va la recevoir. Elle est bien dans le gilet. Nous irons jeter la bête dehors, loin de la maison. On va bien voir si elle retrouvera son chemin. Surtout on va bien voir si une autre souris trouvera son chemin jusque notre garde-manger ce soir.

Samedi 25 octobre
Après le déjeuner, c'est Martina qui va se rendre en ville pour consulter les mails. Je lui appelle un taxi pour la conduire.
Durant son absence, nous allons avoir un orage d'une violence comme rarement on en a connu. Si ce n'était que cela, mais c'est que l'eau pénètre dans la maison de partout. En fait, cela se passe essentiellement à la jonction entre les deux parties de maison, l'ancienne et l'agrandissement. Manifestement, il y a du travail de réparation à réaliser. Toujours est-il que l'eau rentre par le salon, la cuisine mais surtout dans l'une des chambres. 


L'eau sort du plafond, de la lumière. On va éponger et même écopper avec les enfants, afin surtout d'éviter que l'eau ne se répande dans toute la maison, quasi une heure durant. 3 cm d'eau dans la chambre. On a bien mis un seau, mais il en rentre de partout. L'orage se calme enfin. Dehors, il y a des grêlons partout sur la pelouse. Nous terminons d'éponger.
Maribel, son mari et la maman de Juan Pablo n'arriveront que vers 18 h 00. On leur avait préparé quelques petits gâteaux pour leur café de cet après-midi. Qu'à cela ne tienne, ce sera pour le café du soir.
On décide d'attendre l'arrivée de Jasmin et Juan Pablo accompagnés de leur petite tribu. Cependant, il semble que leur avion va prendre du retard. On se couche vers minuit. Ils arriveront vers une eure moins le quart. Martina ira juste les saluer.

Dimanche 26 octobre
Je suis le premier debout. Je prépare quelques fruits et du café pour tout le monde.
La maman de Juan Pablo va me montrer une recette à base de bananes "platanos" vertes, donc pas mûres. On cuit les bananes plantins pelées dans de l'eau non salée jusqu'à ce qu'elle soient bien ramollies. On les sort, on les écrase et on mélange avec du fromage frais. Dans une poêle, on fait revenir des oignons, on rajoute les plantins mélangées à leur fromage. Dans une poêle à côté on fait des oeufs au plat. on les posera dessus lorsqu'ils sont cuits et on remélange. Sel, poivre, terminé. 
Voilà un petit déjeuner qui tient au corps. Du coup, même après trois café, j'arriverai pas à aller de la journée aux toilettes. C'est de la colle ce truc!

Tout le monde vaque un peu. Nous nous rendrons en voiture, merci Toyota Land Cruiser Prado pour tenir 12 personnes en son sein, dans un élevage de truites pas bien loin. 



On va à la grande épuisette pêcher une dizaine de truites. 


Il faudra ensuite les nettoyer.

Au retour, on va préparer un feu sous la grande grille, mettre les truites dans un aluminium et les mettre dessus.
La famille se sépare vers 15 h 45. Nous ne nous retrouvons "plus qu'à 10".
Dîner léger car on a déjeuner très tard.
On écoute ce soir un peu la radio équatorienne quand soudain le choc. 20 heures précise et qu'est-ce que l'on nous passe sur le 107.3 FM ? Desireless "voyages voyages". Mais oui, toujours elle bien présente jusqu'ici, en Equateur, Amérique du Sud.

Lundi 27 octobre
Jasmine et Juan Pablo avec 3 de leurs enfants se rendent à la ville voisine de Yaruqui. Je les accompagne pour voir si on ne peut y trouver un système clé 3 G pour se connecter à internet. Le taxi nous charge 3 dollars pour la course. Raisonnable. Eux vont faire quelques courses. Yaruqui est une petit ville avec une jolie place centrale sur laquelle donne bien entendu l'église, de nombreux petits restaus, pas mal de points internet très bon marché. Je profite pour acheter un journal, El Commercio. On y annonce la ré-élection de la présidente brésilienne.
L'Europe semble loin. Les nouvelles qui en viennent ne sont pas très rassurante d'un point de vue économique. Cela semble être la principale préoccupation.
Nous rentrons à la maison vers 11 h 30.
Juan Pablo, aidé du gardien Juan, ont installé cet après-midi sous l'évier de la cuisine  un système de filtration d'eau qui se branche directement sur l'arrivée d'eau. Juan Pablo a ramené ce système d'Allemagne.


Nos enfants eux ont débuté la construction d'une cabane dans le grand arbre derrière la maison. Projet ambitieux!




















Cette journée se termine avec le visionnage d'un film pour les enfants.


Mardi 28 octobre
Nous avons besoin d'une connexion internet. Je décide de me rendre à Tumbaco afin de trouver un magasin pour acheter une clé pour se connecter. Martina et les enfants restent à la maison travailler et le reste de la famille se rend au marché de Yaruqui. Il s'y tient deux fois par semaine, les mardis et samedis.
Je récupère un bus à Yaruqui en direction de Quito. Il faut rouler une grosse demi-heure pour atteindre le Centre commercial Santa Maria où nous étions lundi passé. J'ai réglé 35 cts de dollars au bus.
Je fais le tour de quelques rues, demande à différentes enseignes indiquant des produits informatiques. Finalement on va me conseiller de reprendre le bus pour aller 10 mn plus loin au centre commercial La Scala où je trouverai des boutiques d'opérateurs téléphoniques comme Claro où je pourrai acheter ce type de clé, qu'ils appellent ici "modem".

Je reprends donc le bus pour La Scala. Il s'agit d'un bon gros centre commercial, une nouvelle fois à l'occidentale. Je me renseigne chez Claro. On me parle de différents abonnements mais bon avec engagement de 24 mois. Sans abonnement, la clé coûte 110 dollars. Ouïe!! Nous avions ce type de clé 3G en France, et il est vrai qu'à Marseille, cela fonctionne plutôt bien. La dernière génération que nous avions acquise lors de notre dernier séjour en octobre 2013 avait même une fonction WIFI. Mais attention, pour ceux qui veulent acquérir ce type de clé chez nous, ne le faites pas directement en boutique, c'est horriblement cher. Allez sur internet. Figurez-vous que sur la Canebière, à la grosse boutique orange, une clé 3G, j'entends sans abonnement bien sûr comme toujours, coûtait quelques 135 euros alors que sur le site internet orange, elle ne coûte "que" 45 euros.  Est-ce la même chose ici? Bon mais je n'ai pas trop le temps de me poser ce genre de question, il nous faut une connexion à la maison. Claro est une grosse société très présente sur tout le continent sud américain, dans les secteurs téléphones, TV, internet.. et l'on m'assure que cette clé fonctionnera dans les autres pays que nous traverserons moyennant le simple changement de la carte SIM, "chip dato". Allez ça marche, j'achète. Je me le fait installer sur mon petit labtop thaïlandais, toujours là, et c'est parti.
Je fais également quelques courses chez Super Maxi, viande, pain, légumes.. avant de ressortir et récupérer le Bus. La ligne est "El Quinche". Il passe également par Yaruqui. 3/4 d'heure plus tard, j'arrive à notre croisement, Barrio San Carlos, où je demande à nouveau à un "taxi" de me remonter jusque chez nous. 2 dollars la course.  Il est 13 heures lorsque j'arrive. L'heure de déjeuner.

Lorsque je rentre, il manque du monde. En effet, Juan Pablo et Jeremy ont dû semble-t-il partir en urgence consulter un médecin, le petit s'étant fait tomber une plaque de béton sur la main. Aie! Le séjour commence bien. A leur retour, rien de cassé mais gros bobo tout de même.
Juan Pablo avait juste avant de partir préparé les haricots que nous avions achetés au Supermarché le premier jour et qui trempaient depuis hier. Sauce avec de la tomate un peu de vin... Très bon.

Nous installons l'après-midi notre nouvelle acquisition sur l'autre ordinateur. C'est très simple, il n'y a qu'à suivre les instructions. Nous voilà de nouveau reliés au reste du monde.
Jasmin et Juan Pablo se sont préparés à partir pour la maison de la tante de Juan Pablo, voici que la tante elle-même, Maribel, arrive avec l'auto. Elle a emmené son mari, Paulo, à l'aéroport, car il partait pour Guayaquil. Elle nous ramène par la même occasion notre second paquet de livres d'école. Mamie a envoyé un nouveau Picsou pour les enfants( bon ben on le lit aussi, nous), ils sont ravis, et une peu plus de laine pour les tricots de Martina. Va falloir accélérer la production.

Jasmine et sa famille resteront chez Maribel ce soir, ils vont rendre visite à la maman de Juan Pablo demain, de l'autre côté de Quito.
Nous voici de nouveau tous les 4 dans la grande maison.
Je prépare ce soir un gâteau aux noix pour l'anniversaire d'Etienne demain.

Mercredi 29 octobre
Joyeux anniversaire Etienne. Il célèbre sa première dizaine, le petit chanceux.


On les laisse poursuivre leur cabane dans l'arbre avec le petit voisin équatorien, c'est pas fête tous les jours.

Séance rasage ce matin. Ici, il faut s'organiser. En efet dans toute la maison, il n'y a qu'un seul miroir dans un des toilettes. On ne se regarde par conséquent pas tous les jours. Je me le ramène dans la cuisine.

Comme on n'a pas d'eau chaude au robinet non plus, juste à une douche, il faut s'organiser pour chauffer l'eau pour se raser comme pour faire la vaisselle, bien entendu.

Pour ce soir, je prépare les truites qui nous restent de dimanche. Je lève les filets, je désarête avec ma pince à épiler, on fait ce que l'on peut, je couvre de farine et mets ces filets à frire.
Family meeting comme chaque mercredi ou presque.

Jasmine, Juan Pablo et la famille sont de retour ce soir vers 21 h 45. Ils ont fait tout le trajet de chez la maman de Juan Pablo en taxi, soit 2 heures. On leur propose un petit verre de vin pour se détendre.

Jeudi 30 octobre
Journée à la maison, école pour les enfants.
Jasmin a préparé pour le déjeuner un plat d'accompagnement à base de banane plantin avec du beurre. Très bon. Merci.
Je bricole la porte latérale de la maison afin qu'elle ferme correctement. C'est plus rassurant une porte qui ferme, non?
Jasmin, Juan Pablo et leurs enfants sont partis faire un tour à Yaruqui faire quelques courses. Ils ont acheté des empanadas de banane plantin verte, farcies de fromage. Nous devons terminer de manger les truites, les enfants de Jasmin me demandent des saucisses de cochon. En fait, les parents sont végétariens, mais les enfants ne semblent pas avoir encore adhérer à leur régime on dirait.

Vendredi 31 octobre
On ne va pas beaucoup voir Jasmine et sa famille aujourd'hui. 8 heures n'a pas sonné que Maribel, la tante, téléphone et dit qu'elle est déjà en train de les attendre pour aller à Cuenca. Branle-bas de combat pour préparer en urgence les affaires à emmener et vite appeler un taxi. Ils devraient rentrer lundi soir. Cela va être un week-end chargé sur les routes, cause week-end férié. Ils partent en fait célébrer les 88 ans de la grand-mère à Cuenca.

Le menu de vendredi des enfants va souffrir quelques arrangements car nous n'avons pas de four.
En plat, du poulet avec des légumes. En dessert, ne pouvant réaliser une tarte à l'orange comme initialement prévu, les enfants réalisent une crème à l'orange. Hélas trop sucrée, mais diluée avec du Yaourt, cela fera très bien.
Je les ai laissé faire ce soir avec Martina, je m'occupe au jardin à désherber un peu.

Samedi 1ier novembre
Nous nous rendons aujourd'hui tous les 4 sur le marché de Yaruqui, la ville à 10 mn en auto de notre maison. Nous appelons donc un taxi.


Je demande à nous laisser sur la place de l'église. 


Nous sommes un week-end prolongé et se tient une fête folklorique riche en couleurs. Belle démonstration de danse des enfants locaux.
Nous discutons quelques instants avec un monsieur en habit de chef de cuisine aux couleurs de l'Institut Paul Bocuse. Il nous confirme qu'il faut absolument que nous gouttions le plat national, le cochon d'Inde. Bon ben, hein, si ce n'est ici ce sera au Pérou car là-bas aussi, c'est le hit. On va encore réfléchir.

Quelques stands présents vendent le pain et la colada morada, boisson servie tiède à base de maïs noir, fruits comme l'ananas, fraises... On va s'acheter quelques uns de ces produits.

Nous nous dirigeons ensuite vers le marché de la ville. C'est génial. On peut dire qu'il y a le choix. Toute la partie supérieure est réservée à la partie boucherie. Nos yeux et narines sensibles d'européens (mais oui avec le temps, cela ne disparaît pas complètement, du moins pas encore) sont mis à rude épreuve. De l'étal à l'air libre, et il fait très chaud aujourd'hui. Un végétarien ne se convertit pas carnivore à la vue de toute cette viande étalée, c'est certain. 


Nous irons plutôt du côté des légumes. On retrouve des prix raisonnables sur ce marché en ce qui concerne la laitue (50 cts de dollar la tête), les courgettes, les carottes, les navets, les poivrons, les bananes (2 dollars un joli petit régime), les mandarines, les ananas à 1 dollar, la barquette de fraises à 1 dollar (on est dans une région productrice), les oeufs à 2 dollars les 14 (12 ou 13 cts d'euros l'oeuf)... On va acheter pour 20 dollars environ de produits frais et on en aura pour la semaine sans problème à 4. On évitera juste les raisins à 2,50 dollars la livre.
Nous reprenons notre taxi à qui nous avions donné rendez-vous pour nous ramener chez nous. Notre panier est de nouveau bien garni, cela fait toujours plaisir.

L'après-midi, la voisine nous apporte une carafe pleine de "Colada morada" de nouveau, on va en avoir pour 3 jours.
Je poursuis mon jardinage. J'ai trouvé un petit scorpion noir dans un des massifs. Cela n'a pas été bien long pour que Etienne se l'approprie. A l'aide d'une petite boîte en plastique, il lui confectionne un joli petit nid avec quelques pierres afin qu'il puisse se cacher, ce petit.
Au programme ciné de ce soir, Avatar. On l'a déjà vu, mais on voulait voir ce que cela donne sur l'écran Samsung 3D flambant de la maison équipé home cinéma... 152 cm d'écran. Bon ben ok cela change de notre écran d'ordi, oui le Grand cinéma, il faut bien l'avouer Avatar en fait partie, doit se voir sur Grand écran. Magnifique.

Dimanche 2 novembre
Le voisin Juan lave ce matin sa voiture. Il semblerait que la famille se prépare à une sortie. Ils seront absents en effet toute la journée. Ils profitent du fait que nous restons ici pour pouvoir s'absenter.
Nous demeurons tranquillement à la maison à lire, nous promener, apprécier les 11.000 m2 de la propriété, je désherbe encore un peu.
On a commencé à se renseigner sur notre prochaine destination, Chachapoyas, au nord du Pérou. Cela a l'air vraiment chouette même si c'est un peu loin de la mer. Il y a des ruines qui doivent encore être classées, datant d'avant les Incas, et que l'on met au même niveau que Machu Pichu. Beaucoup de potentiel de développement touristique dans cette région. De nombreux programmes d'aménagements viennent d'être mis en route. Nous échangeons toujours via mail avec la famille qui va nous accueillir et la dame semble vouloir se lancer dans une entreprise et nous propose une sorte d'association autour de la pâtisserie. Pourquoi pas?
Pour notre dîner, on monte des blancs d'oeufs en neige à la force du poignet et on se fait une sorte d'iles flottantes ave le reste de colada morada. Voilà une rencontre culturelle France-Equateur ou je ne m'y connais pas.

Lundi 3 novembre.
Jour férié en Equateur aujourd'hui.
Matinée ménage à fond de toute la maison
J'aiderai le voisin à redresser le jacuzzi que les propriétaires de la maison veulent installer, qui il est vrai est un peu en plein milieu du passage. Ne voyant pas vraiment comment il entend faire pour bouger cette masse de plus de 600 kg tout seul mais plutôt venir l'accident, je propose mes services. On a la chance d'avoir sur la propriété de nombreux petits rondins de bois. Aussi je proposerai la méthode depuis longtemps éprouvée de pousser une masse lourde sur des rondins de bois. Bon on y passe du temps car Juan veut tout de même basculer l'engin sur la tranche afin qu'il ne se remplisse plus d'eau, mais on va y arriver et tout le monde est sauf. C'est beau l'ingénierie. Bon mais en attendant je suis crevé moi. On a pas idée, à ces altitudes..

Pendant ce temps, le portail a sonné. On a ouvert. Un chat. Etienne est tout excité. Pas question de le remettre au hasard de la rue, il veut le garder. On le met bien en garde qu'il n'est pas question que l'on voyage avec et tout, qu'il nous faudra nous en séparer au moment du départ et qu'il faudra lui trouver une famille, rien n'y fait, il faut le garder. Je sens que cela va encore me retomber dessus de trouver de quoi nourrir cette petite bête. Il s'agit d'une petite femelle de 2 mois environ, de couleur grise. Le nom viendra de lui-même "Tigrette".

Bon mais elle est pas grasse, hein, va falloir la remplumer.

Le livreur de gaz est passé également. Nous avons notre bouteille vide à changer, les voisins également. Pour échanger notre bouteille vide contre une pleine de 15 kg, il en coûte 3,25 dollars, même pas 2,50 euros. Le voisin trouve cela excessivement cher. Je ne dis rien car je trouve cela tellement bon marché. Sans parler du prix du gaz en France, hors compétition, mais même au Costa Rica, j'utilisais ce même type de bouteille de gaz au Café Bambou de San Gerardo et la recharge 15 kg coûtait 15 dollars ou 8.500 colones à la pulperia du village.

Soirée tranquille. Finalement Jasmin et sa famille ne rentreront pas ce soir. Ils ont décidé de rester quelques jours de plus à Cuenca, chez la grand-mère de Juan Pablo j'imagine, pour régler quelques questions administratives pour leur séjour.

Pour le dîner j'ai préparé une purée de yucca que je vais "poser" sur mes restes de viande hâchée d'hier soir, couvrir de fromage "fresco" local, un peu de beurre et je mets le tout à gratiner dans notre mini four qui n'est du reste bon qu'à cela. Résultat? Voilà une nouvelle fois une version sud-américaine de notre bon vieux hâchis-parmentier.


Il est l'heure d'aller se coucher. La chatte suit Etienne dans sa chambre et va aller tout naturellement se mettre sous la couette, derrière la tête d'Etienne. Bon ok, tout cela est très mignon, faut bien l'avouer.

Mardi 4 novembre
Premier jour de Tigrette chez nous.

J'entends me rendre ce matin à Tumbaco, la plus grande ville pour faire des courses au Supermarché et essayer de trouver un four qu'ils nomment ici " horno pastelero". Il s'agit du four que m'avait prêté l'autre fois la voisine pour faire mon pain et le gâteau d'anniversaire d'Etienne. Un four léger en alu qu'on branche à l'électricité et voilà. Pas de thermostat, juste un mini trou et un rond en verre au dessus pour surveiller la cuisson. Ce four coûte dans les 60 dollars ou 45 euros.
Etienne joue avec son nouveau bébé. Elle est déjà chez elle. Elle a été derrière la maison faire ses besoins. Il a été déjà élevé pour nous ce chat, génial.
Je prends Maxime en assistant aujourd'hui car je risque d'être chargé. Nous marchons nos 25 mn jusque la route afin d'y récupérer le Bus en direction de Quito.
Arrivés à Tumbaco nous commencerons par faire un petit tour de ville, achetant en passant deux paires de chaussures Tong pour les enfants pour qu'ils arrêtent de tremper leurs chaussures les matins dans l'herbe humide. 2,50 dollars la paire. On verra si elles durent autant que celles achetées fin 2011 au Laos.

Je demande aux commerçants s'ils connaissent un endroit où je peux trouver mon four. On m'envoie toujours vers un endroit qui est fermé. C'est pas le jour, je le sens bien. 
En passant j'achète de la nourriture pour chat à 1,20 dollar la livre en vrac et un "desparasitante" en gros un anti-puces.
Au final, nous irons faire nos courses au Supermarché Santa Maria. Les Supermarchés Super Maxi sont un peu mieux achalandés surtout en ce qui concerne des produits un peu plus pointus mais on va déjà pouvoir compléter ce que l'on ne peut acheter sur les marchés de produits frais.
Ne nous reste plus qu'à récupérer le Bus qui nous ramènera jusque Yaruqui et prendre un taxi pour nous remonter jusque la maison.
Après midi studieuse pour Maxime qui doit rattraper son absence de ce matin.


La chatte elle a élu domicile, c'est certain. Drôle de coussin, cette casquette d'enfant!

Sur la grosse télévision nous choisissons, Martina et moi, dans la collection de DVD de la maison, le film "Gravity", en VO, sorti l'an passé avec Sandra Bullock et Georges Clooney. Je m'attendais à un gros navet mais non. C'est même plutôt réussi. C'est bien fait, belles images, il y a une histoire, une ligne, des ruptures de rythme, les acteurs sont bons... La base pour un bon film est là, que demander?

Mercredi 5 novembre
Journée école bien sûr.


On prend en photo les deux "jeunes" de la maison. Tigrette et Chewbaca!!
Le déparasitant donné jier soir à la chatte a fait son effet. Elle a comme on dit et littéralement chié le ver!! Mon dieu quel engin! Elle va pouvoir de nouveau manger et profiter.

Après les cochons de la propriété voisine hier, c'est au tour de deux cochons d'Inde de chez nous de passer à la casserole. Va y avoir festin on dirait.
Nous ne parvenons pas à nous connecter aujourd'hui. Nous avons dû consommer les 500 Mb compris avec l'achat de notre clé Claro. Je décide dans un premier temps de me rendre à Yaruqui pour voir si je peux trouver des recharges Claro pour ma clé. Je souhaite toujours me trouver ce petit four électrique dit "pastelero" afin de pouvoir refaire du pain et des gâteaux.
Je me rends ainsi à pieds vers la ville. Je serai pris en cours de route par le voisin qui conduit l'une de ses filles au bus. Il me rapproche de Yaruqui.

Je fais bien le tour de la ville, visite plusieurs magasins, tant pour le four que pour les recharges, mais cela ne fonctionne pas. Ils n'ont pas le four que je cherche, et ils n'ont pas de recharges pour la clé. On me dit que je dois aller jusque Cumbaya, au grand centre commercial La Scala. Il est 15 h 30 lorsque je récupère le Bus en direction de Quito. Et c'est reparti pour un aller-retour en bus jusque le centre où j'ai acheté la clé la semaine passée. Quelques 40 minutes plus tard, j'arrive à la Scala. Je connais déjà  le chemin.
Je vais passer dans le magasin Claro presqu'une heure, entre l'attente, l'achat de la recharge 20 dollars à la borne autoservice et l'activation par la personne au guichet. Avec ces 20 dollars, il paraît que j'ai quelques 7 dollars d'avance pour la prochaine fois. En fait, maintenant, je le sais, je pourrai l'expliquer également aux commerçants de Yaruqui, je peux acheter dans n'importe quelle boutique vendant de la recharge téléphone Claro une recharge pour 15 dollars (10 dollars seulement la prochaine fois) en donnant le numéro de cellular indiqué sur la boîte de la clé et activer le tout de la maison en appelant le numéro 611. Ok, cela a l'air simple, on verra à l'usage. En tous les cas, me voilà riche de 300 nouveaux Mb pour ma prochaine connection. 300 Mb, c'est pas grand chose, surtout si je travaille sur mes photos, mais bon, c'est apparemment le max que je puisse acquérir en une fois sur ce système. Ils vont me voir souvent dans les magasins. Si ce système est pour nous très pratique pour nous connecter, le travail des enfants, le projet de récolte de fonds de Martina pour la jeune femme du Costa Rica que l'on connaît et tout, cela s'avère un système tout de même onéreux si on fait plus que du simple mail. Mais bon.

Je file faire quelques achats au Giga Maxi tout proche : graines, amandes, lait d'amande (pour mon estomac fragile, peuchère), deux ustensiles de cuisine et je me remets en quête de mon four. Je praviendrai à trouver la perle rare après 3 magasins différents dans ce même centre La Scala, le magasin de la dernière chance en quelque sorte. C'est donc chez Montero que j'achèterai mon horno electrico, que je réglerai 70 dollars. 55 euros pour un four à pâtisserie, je pense qu'il va s'agir là d'un très bon investissement.
Je profite du magasin de musique en face pour m'acheter des cordes de guitares. Je suis tenté de brancher un instrument pour faier un peu de bruit dans cette galerie marchande mais 18 heures sonnent déjà et Martin ni les enfants ne savent vraiment où je suis parti depuis 14 heures. J'ai encore une heure de voyage retour.

C'est l'heure de pointe à Quito, capitale de l'Equateur, toute proche. Les Bus débordent de gens. Comme toujours j'attends très peu de temps mon Bus. Je prends un "El Quinche", qui passe également par Yaruqui et je m'engouffre dans le sauna. Je vais passer 50 minutes (la circulation est plus dense à cette heure) debout dans le rang central du Bus. Une fois n'est pas coutume, mon mètre soixante quinze m'aide ici à respirer mieux que dans un métro parisien par exemple.
La nuit est tombée, l'occasion de voir toutes les lumières des villes que l'on domine. Un peu plus haut cependant, en face, Quito. Je récupèrerai un taxi au Barrio San Carlos, croisement de notre route, pour effectuer les 2 derniers kilomètres. Toujours 2 dollars le tarif.
J'arrive à 19 heures sonnantes dans une maison qui commençait sérieusement à se demander où j'étais passé. Je n'avais en effet pas pris le téléphone et de toutes les façons, si je l'avais pris, Martina n'aurait pas eu de téléphone pour me répondre, puisque nous n'en avons jamais eu qu'un pour tout le monde. Bon, la prochaine fois, j'essaierai de prendre le numéro du voisin. Promis, j'le ref'rai plus.

Jeudi 6 novembre
Allez on ne commence pas la journée sans une photo de notre belle petite chatte, hein?


Attention, ça va faire mal. Autant le dire, je vais dès ce matin faire tourner mon nouveau joujou, le nouveau four acquis hier soir, à plein régime.
Je prépare ainsi deux pains, une pâte à tarte dont une partie va donner une quiche au thon pour ce midi, un gâteau aux noix et chocolat dont j'irai donner une partie aux voisins.
J'ai la pêche avec ce four, je peux de nouveau faire de la boulangerie-pâtisserie à la maison. Juste Heu-Reux!

En nettoyant derrière un récipient, je découvre quoi? deux petites souris. Ces chers petits êtres charmants nous rendent régulièrement visite, majoritairement de nuit, comme cela on les laisse tranquilles. 

Notre petite chatte, pas bien loin, va mettre la patte puis les dents sur l'une d'entre elles. Quel appétit, cela peut avoir ces petites bêtes-là et si jeune! Une vraie  lionne. Elle ne va même pas laisser un bout de tête, rien. Très propre, avec cela! Les souris en tous les cas n'ont qu'à bien se tenir. La chatte a payé son loyer pour ce mois-ci.


Après-midi plus calme avec un peu de jardinage et lecture. 

Vendredi 7 novembre 
Vers 17 h 30, nous nous mettons à la préparation du repas des enfants de ce soir. 


 

Au menu, boulettes de viande hâchée accompagnées de pâtes pour lesquelles nous réaliserons une petite sauce avec oignons, poivrons et champignons. Pour le dessert, des cookies. 


Merci cher petit four. Comme nous n'avons pas de pépites de chocolat, ce seront des cookies aux raisins secs et aux noix. Je mélange en outre notre sucre blanc avec un petit peu de ce que l'on appelle de la panela, sorte de sucre brun mais qui a un goût assez prononcé. Excellents. Le four n'étant pas très grand, il nous faut 6 tournées de cookies, mais la cuisson fonctionne super bien. Trop content!

Samedi 8 novembre
Martina et moi nous rendons au marché de Yaruqui, ce matin.
On va d'abord faire quelques achats dans un petit magasin du centre ville avant de consulter internet dans un point juste à côté. 



Nous nous rendrons enfin au marché faire le plein une nouvelle fois de fruits et légumes. Le taxi nous récupère devant le marché à midi pour nous ramener à la maison.



Voilà à quoi ressemble notre table de desserts aujourd'hui. Y en a qui trouveraient à se plaindre?
Après  le déjeuner, je me lance dans une sauce tomate et une pâte à pizza. Je montre à la voisine comment réaliser la pâte, cela l'intéresse. 


Je donnerai une des pizzas à la famille.
Les enfants, je veux dire les nôtres et les deux jumeaux de 12 ans, garçon et fille, des voisin, jouent ensemble à courir sur la propriété. Ils sont heureux et mériteront une bonne douche ce soir.

Après notre pizza, traditionnelle séance cinéma. Au programme ce soir, Cowboys and Aliens. Réalisateur, Jon Favreau ( Iron Man), producteur Spielberg et acteurs Daniel Craig (actuel James Bond) et Harrison Ford (éternel Han Solo et Indiana Jones). Sombre histoire d'extra-terrestres qui débarquent sur terre afin de lui voler son or en pleine période de Gold Rush en Arizona. Ils en profitent pour enlever quelques humains pour tester leur résistance physique et voir s'ils ont à craindre des terriens. Bien-sûr, on parviendra, moyennant pertes et fracas que le spectateur ne retiendra pas, tellement préoccupé par la santé des héros qui, eux, bien-sûr s'en sortent avec les honneurs. Yes, we can.

Dimanche 9 novembre
Bon ben j'avais prévu une excursion mais les enfants ont repris leurs jeux avec les petits voisins et je n'ai pas le coeur à les interrompre.
Je me visionne un film, Appollo 18. Cette mission n'existe pas officiellement mais on dit dans ce filme que l'on a envoyé des astronautes sur la Lune une dernière fois pour Noël 1974. Mais ils auraient rencontré une vie extra terrestre qui les auraient contaminés, comme précédemment des cosmonautes russes également présents sur la lune et qui en sont mort.

Lundi 10 novembre
Une nouvelle semaine commence. Nous devons retourner à Cumbaya au service clients Claro du centre commercial La Scala pour voir pourquoi notre connexion dure aussi peu de temps.
Ce matin, cependant nous restons à la maison afin de bien faire travailler les enfants. Ils sont toujours plus en forme le matin.

La chatte, elle, s'incruste.
Je profite pour préparer une tarte à la compote de fruits (pommes, bananes, ananas), un gâteau aux noix et deux pains. Je ne m'arrête plus.

Nous déjeunons d'une grosse salade avant de nous mettre en route, Martina et moi. Taxi jusque la station de bus et c'est parti pour 45 mn de trajet.
Je passe les détails de la visite chez Claro, mais en résumé, le système prepago que j'ai acheté n'est pas financièrement intéressant. Le problème est que les étrangers que nous sommes ne peuvent conclure un contrat meilleur car nous ne sommes pas résidents et que nous n'avons pas de compte bancaire en Equateur. Bref, il va falloir utiliser la connexion de façon très économe ou cela risque de nous coûter extrêmement cher.
Nous avons juste pu apercevoir sur notre ordinateur un petit mot de Jasmin annonçant leur retour pour aujourd'hui. Ils étaient finalement absents 10 jours.

Nous poursuivons sur l'hyper Giga Maxi pour quelques courses et ustensiles de cuisine.
Il est 17 heures, il est temps de prendre le chemin de retour.
Une nouvelle fois, c'est l'heure de pointe et nous passerons tout le trajet de retour debout. A notre arrivée à Yaruqui, nous nous rendons au point internet juste en face l'arrêt de Bus. Pourquoi n'avons-nous pas un de ces points à 5 mn à pieds de chez nous? Le temps d'envoyer quelques petits mots, consulter les mails... 40 cts de dollars. C'est vrai que ce n'est pas dispendieux.
Nous rentrons à la maison vers 18 h 45, Jasmin et sa famille viennent tout juste d'arriver.
Maxime a déjà préparé et cuit les pommes de terre. Nous fournissons le poulet rôti acheté au Supermarché 10 dollars.

Mardi 11 novembre
Les enfants sont toujours partants pour aider, surtout les autres. 



Juan Pablo a demandé à Juan le gardien de changer le cours des écoulements pour éviter que ses enfants jouent dans les eaux usées. Du coup, il faut taper de la pioche.

Vendredi 14 novembre
Des tracteurs viennent niveler une route devant la maison pour faire venir des camions de matériels électroniques pour l'entreprise de l'oncle et la tante. 



Tout le monde est intéressé par le spectacle. Nos enfants donnent un coup de main.

Jasmin et sa famille vont repartir une nouvelle fois de la maison. Son beau-père est très souffrant depuis des années. Il a fait un drôle de coup cette semaine. Son électro s'est arrêté plusieurs heures. Tout le monde l'a crû naturellement mort. Mais que nenni, la machine s'est remise en route. Un miraculé donc!


Pour le repas de ce soir, nous avons deux assistants ou observateurs, les jumeaux de 12 ans des voisins, Juan David et Belen, sa soeur. On leur montre notre recette de crumble notamment.


La chatte aussi a l'air très intéressée.

Dimanche 16 novembre
Les enfants se lèvent à 5 h 15 ce matin car ils partent dès 6 heures, accompagnant les voisins jusqu'à un marché d'animaux situé à presque une heure de route de là. On en profite pour se recoucher et dormir jusque 8 heures. Je ne sais depuis quand cela ne nous était pas arrivé.

Ils ne rentreront que vers 10 h 30. Je suis en train de donner un bon coup de nettoyage à toute la maison. On profite toujours de l'absence de l'autre famille pour le fqire. 
On a une excursion prévue aujourd'hui. Il s'agit d'aller jusque Guayllabamba afin d'aller goûter la spécialité locale, le Locro. Il s'agit d'une sorte de soupe avec des pommes de terres.
Comme nous ne partons que vers 11h 45, je demande au taxi à combien s'élèverait le prix de la course jusque là-bas. 11 dollars, vendu. On en a tout de même pour 3/4 d'heure de route au moins.
On se fait déposer au centre de la ville. 


Bon mais pas grand chose à voir là. On fait le tour de la place, ok, on voit un premier restaurant, la casa vieja qui a l'air bien mais il ne sert pas de Locro, tant pis pour lui. On poursuit jusqu'à se trouver devant un restaurant qui ne paye pas de mine mais avec un vieux bonhomme à l'entrée, bientôt rejoint par une dame aussi agée. Cette présence me fait dire que l'on va goûter là de la cuisine traditionnelle. On rentre, là nous attend un troisième larron de la même génération. 


On va commander 4 plats de locro, deux avec du fromage et deux avec, on va le comprendre lorsque les plats vont arriver, avec des abats genre foie et un peu de tripes. Gloups, bon moi en général je ne suis pas celui qui commande cela, mais bon. On ne va pas non plus faire les difficiles dans un pays où l'on va manger chacun pour plus de 3 heures de travail de salaire minimum. Il n'empêche que l'on a bien mangé. Dans une petite assiette à côté, on avait du maïs cuit façon pop corn, du maïs cuit tout court, de l'avocat. Etienne a du boudin noir également. Je crois qu'il faut tout mélanger en fait dans la soupe.

Nous rentrerons en bus ligne Flota Pichincha jusque la ville de El Quinche puis ligne El Quinche  en direction de Quito, ligne qui nous laissera à la jonction de notre route.




On stoppera à El Quinche, une ville bien plus importante que Yaruqui. Il y a en ce moment des célébrations de la Vierge. Il y a un marché continu dans beaucoup de rues de la ville, c'est géant. On en profite pour parcourir ces rues animées.

Nous reprenons donc notre Bus El Quinche à destination de Yaruqui. On se connecte en arrivant au point internet une petite heure, les enfants sur un ordi, nous sur un autre.
On remonte à pieds le trajet jusque la maison, sous les protestations habituelles d'Etienne. Bon mais ce ne sont que 25 mn, hein?

La famille de Jasmin va rentrer vers 17 heures 30. Juan Pablo va repartir quasi immédiatement, le beau-père étant décédé pour la troisième fois et cette fois, on croit que c'est la bonne.

Mardi 18 novembre
Après le petit-déjeuner, je descends vers Yaruqui à pieds pour aller jusque le point internet regarder nos mails. Je file ensuite sur Yaruqui par le bus. Je vais faire une ou deux courses avant de me rendre au marché. Le marché du mardi n'est pas comme celui du samedi. Le samedi, il est très important et déborde même sur la rue. Les mardis, il est tout petit et il n'y a même pas la viande. En revanche, quelques revendeurs de poissons. Aussi j'achète 4 poissons, ne me demandez pas de quelle variété il s'agit, et une livre de crevettes. Je récupère encore beaucoup de fruits car on a de gros consommateurs à la maison.
Je rentre en taxi cette fois vers 11 h 15.
Après déjeuner j'aide le voisin à transporter jusqu'au lieu de stockage les 32 tubes de 6 mètres de long en cuivre ainsi que le générateur de 12 kw (belle bête) à qui il manque une roue. Je démonte une roue de brouette afin de nous faciliter un peu le travail. Ce n'est pas parfait mais cela fonctionne.  Cela va nous prendre plus d'une heure et quart tout cela.
Juan Pablo revient vers 17 h 15. Il a dû passer par Quito avant 16 heures car avec le matricule de sa voiture, aujourd'hui il ne pouvait circuler entre 16 et 21 heures. 

Mercredi 19 novembre
Jasmin et sa famille parte après le petit déjeuner pour voir la grand-mère, mais aussi passer du temps avec le frère de Juan Pablo venu du Panama pour l'enterrement. Ils vont être absents une nouvelle fois a moins deux journées.

Etienne l'après-midi n'est pas hyper motivé pour le travail. Il va en fait rester avec les voisins et assister à la façon dont on tue les cochons d'inde.
En effet, ils achètent des cochons d'inde qu'ils revendent ensuite. Ils les achètent 8 dollars sur un marché spécialisé animaux et les revendent 13 dollars chacun, une fois tués et dépoilés, prêts à mettre sur la broche quoi! Cela constitue pour eux un complément de revenu non négligeable. Ils en tuent ainsi 3 aujourd'hui. 
La dame qui leu a vendu les cochons d'inde semble s'être trompée dans sa vente car on ne leur avait vendu que des femelles. En fait il y avait un mâle dans le lot. S'ils l'avaient su, ils l'auraient gardé, d'autant plus que celui qu'ils avaient acheté dimanche dernier devait être malade, car il est mort. 
De retour à la maison, Etienne nous raconte avec force détail ce qu'il a vu, ce qui a pour conséquence de faire monter les larmes aux yeux de Maxime, attristé par l'exécution de ces petites bêtes.
Un sujet supplémentaire de discussion pour notre family meeting de ce soir.

Jeudi 20 novembre 
Je sors comme chaque jeudi matin nos poubelles vers 6 h 30 le matin.
Etienne ne semble pas avoir fait trop de cauchemar de ce qu'il a vu hier.
Je manque le gars du gaz encore aujourd'hui. On a une de nos bouteilles de vide depuis Mardi soir. Il passe tous les jours normalement. Il faut juste reconnaître le bruit de son camion et encore pouvoir courir jusque la route pour lui faire signe de s'arrêter.
Etienne nous abandonne encore une fois en fin d'après-midi afin d'aider les voisins à rentrer les canards, rattraper une poule qui s'était échappé sur le toit d'une maison de voisins...
Pendant ce temps-là, Martina et moi préparons à dîner, dont des crêpes pour dessert.
Maxime, cela faisait longtemps, a attrapé un rhume.
Tigrette la chatte, a bien profité de ces deux journées de calme..

Samedi 22 novembre
Martina et moi, Maxime et Etienne préférant rester seuls à la maison et s'amuser avec les voisins, nous partons avec Jasmin Juan Pablo et les enfants sur Quinche profiter une nouvelle fois de l'animation des rues de la ville.


On profite pour faire le marché. Le marché de Quinche est très important, il ont même une avenue des cannes à sucre ici, tellement il y en a : canne à sucer, jus de canne à boire...


Quelques poubelles avec des recommandations intéressantes, aussi.

Au retour, Martina et moi nous ferons déposer à Yaruqui. Nous déjeunerons tous les deux dans un petit restaurant.
Nous irons ensuite nous faire couper les cheveux chez un coiffeur de la place. 3 dollars la coupe femme, 2 dollars la coupe homme. Je suis réconcilié avec les coiffeurs.



Dîner en famille ce soir autour de la grande table. Juan Pablo a préparé des Tacos. Les enfants iront ensemble regarder un film dans le salon, les adultes eux vont pouvoir discuter entre eux et profiter de ce temps calme. On passe une excellente soirée.

C'est dommage que nous ne pouvons pas ainsi plus discuter ensemble, mais c'est vrai que les enfants de Jasmin et Juan Pablo sont très consommateurs du temps pour leurs parents. 



C'est pas facile de pouvoir profiter d'eux, de partager des moments utiles par rapport aux projets de Juan Pablo pour lesquels nous étions sensés être venus ici en Equateur notamment.
On a déjà frôlé le clash, à cause de leurs enfants, et ce n'est toujours pas évident. 

Dimanche 23 novembre
On profite du soleil pour prendre un second café après le petit-déjeuner.


Les enfants se fabriquent un nouveau jouet pour traverser d'un poteau à un autre.


Après le déjeuner, Jasmin et sa famille ont une nouvelle fois été absents, en visite à la tante et profiter de la machine à laver de cette dernière. De notre côté, nous donnons depuis le début notre linge à la voisine qui lave notre linge donc. Nous la rétribuons selon le nombre de pièces.

Il est tard lorsque Jasmin et sa famille rentrent. Nous sommes déjà dans la chambre en train de nous endormir.
J'entends un pas caractéristique d'un chien de grande taille. Tiens on dirait qu'ils ont ramené Klaus, le grand Berger Allemand de la tante. C'est les voisins qui vont être contents. Terminées les poules et les canards en liberté.

Lundi 24 novembre
Effectivement, Klaus est là, toujours aussi énorme, toujours aussi beau. Effectivement, les voisins ont rentré tous leurs animaux, chiens compris.
Après le petit déjeuner, Jasmin et sa famille reprennent déjà la route, apparemment pour aller chez la maman de Juan Pablo qui est partie vendredi passée vivre sur Cuenca. Ils veulent récupérer la machine à laver et la ramener ici. J'ai proposé mon aide et de faire l'aller-retour, mais en fait non, ils ne rentreront pas ce soir mais demain seulement.

Bon eh bien nous voilà gardiens d'un bon gros berger allemand de 40 kg à présent. La cohabitation avec notre chatte semble peu probable pour l'instant.
Martina et Maxime prennent la direction du point internet en début d'après-midi pour enregistrer un devoir qui ne peut se faire que directement sur l'ordi et l'envoyer aussitôt.


.
De mon côté, je prends le chien en laisse afin d'aller balader plus haut sur les chemins. Sur notre route, nous rencontrons plein de chiens, parfois en bandes. Je n'imaginais pas qu'il y en avait autant, aucun attaché d'ailleurs. Ils jappent mais ne s'approchent pas si près de nous. J'ai en plus de mon chien un bâton dissuasif. Klaus, lui, ne bronche pas, il est super ce chien. Il impose tout simplement.
Au détour d'un chemin, on arrive sur un versant de la montagne exposé plein sud. On y voit là, une fois n'est pas coutume, des bananiers, des agrumes, superbe.
De retour, nous aurons baladé une bonne heure durant.

Mardi 25 novembre
Bon il est adorable, tout ce que l'on veut, le Klaus, mais il a tendance à japper la nuit. Le pauvre n'a pas d'abri.
Au réveil, par contre, pas de chiens. Mais où sont-ils donc? Par contre, les canards et les poules sont en liberté. En fait, Juan le voisin a pris Klaus pour balader. Chacun son tour. Au retour, on fait une séance de dressage avec Klaus afin qu'il parvienne à vivre avec les autres animaux de la maison. Faut dire qu'il a un lourd passé, il a déjà tué des poules ici. On le relâche. La séance a manifestement porté. Il ne s'approche pas. Nul doute qu'il faudra répéter le message comme pour un gosse.


On ira chercher, avec Klaus, tiens bon Max, le lait que nous avons commandé à une fermière sur la route, à 5 mn de chez nous : 1 dollar les 2 litres de lait frais. En rentrant à la maison on le "stérilise", c'est à dire on le fait bouillir jusqu'au moment où il commence à monter sur les bords de la casserole. On fait bouillir de l'eau pour nettoyer notre récipient en alu et voilà, le bon lait frais.



L'après-midi, sur l'idée de Juan le voisin, nous allons construire une belle maison pour Klaus, toute en bois. Cela nous aura occupé effectivement toute l'après-midi.

Nous passons notre soirée après dîner à commencer à préparer des cartes pour envoyer à la famille pour la fin de l'année. Nous avions déjà réalisé ces cartes "maison" aux Etats-Unis il y a deux ans.
Finalement, Jasmin et sa famille ne rentreront pas ce soir. Sans nouvelles d'eux, je fermerai la porte et éteindrai la lumière extérieure vers minuit.

Mercredi 26 novembre
Maxime, comme tous les jours, nous a préparé le petit-déjeuner.
On le confiera plus tard dans la matinée aux bons soins de Michelle, l'une des filles de Juan, notre voisin.

Elle coiffe et travaille depuis lundi dans un salon de beauté sur Cumbaya. Je lui donne 2 dollars, tarif de la coupe homme dans le coin. Etienne, lui, préfère garder ses cheveux longs.
Une bonne séance de nettoyage de la maison. Balai, serpillière et poussière.

Jasmin et la famille sont rentrés en fin d'après-midi

Nous préparons nos valises : nous partons demain aux aurores pour récupérer le bus qui descend sur Cuenca. 450 kms, 8 heures de Bus. On devrait y rester quelques 5 jours puis revenir. Il parait que Cuenca est superbe. On va y rejoindre Bill et Beth de San Gerardo, au Costa Rica. Cela va être super de les revoir.

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